Ancien monument aux morts:
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Le monument aux morts ci-dessus est 
celui érigé en 1924 à la mémoire des enfants de Rosbruck tombés au cours de la 
guerre 14-18. La statue de Marianne avait provoqué certains remous en son temps 
par la vue de la naissance de ses seins et de ses bras nus. Le curé de la 
paroisse, Monsieur l'abbé Wagner, avait refusé sa bénédiction. Il avait fallu 
attendre l'arrivée de l'abbé Froehlich pour revenir à des sentiments plus 
tolérants. 
Un gros saule pleureur qui avait grandi derrière le monument a eu raison de 
Marianne pendant une nuit d'orage, la faisant chuter net vers la fin de la 
seconde guerre mondiale. Elle fut remplacée provisoirement par une croix de 
Lorraine façonnée avec des douilles d'obus de 105 par le forgeron local Clément 
Guldner Conseiller Municipal.
Victime des outrages du temps, elle a été remplacée à son tour par une autre 
croix de Lorraine conçue et réalisée elle aussi par un forgeron de la commune 
Marcel Anchling Conseiller Municipal.
 
 
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Situé sur le giratoire de la RN3 en cours de réalisation, le monument sera 
désaffecté en tant que mémorial. Il restera en place, témoin d'un passé aux 
sacrifices glorieux et gratuits. Souvenirs pleins de nostalgie pour d'autres 
mais partie intégrante de l'histoire locale. 
Un nouveau monument à la mémoire de tous ceux qui ont laissé leur vie au cours 
de toutes les guerres passées a été érigé entre la mairie et l'église.
Nouveau monument aux morts de 
Rosbruck érigé en 1988:

Situé entre la mairie et l'église, ce 
nouveau monument aux morts fut érigé en 1988
Les 4 statues composant le nouveau monument aux morts furent installées par les 
ouvriers communaux le 6 octobre 1988. Chaque pierre pesant plus de 2 tonnes 
repose sur un socle de fondation en béton avec un solide ancrage.
Depuis le jour de leur installation et jusqu’à aujourd’hui, de nombreuses 
questions furent posées quant à la signification de ces statues.
M. 
Petry, le sculpteur de Goetzenbruck, auteur du monument, nous en donne 
l’explication:
« Il y a d’abord la volonté très statique du traitement des personnages. Ils 
sont figés dans le traitement brut de leurs manteaux, il y a la représentation 
de la guerre, sa lourdeur et cette façon de s’abattre sur les hommes. Les 
visages taillés de manière figurative expriment le désarroi et le désespoir des 
hommes auxquels on a tout pris. 
C’est un ensemble dans une composition en arc de cercle qui accentue cette idée 
principale de l’errance des hommes auxquels la guerre a tout enlevé. » 
La 
pierre centrale qui fut posée en janvier 1989 comporte le texte d’Aragon choisi 
par le sculpteur pour accompagner son œuvre :
« Vous n’avez réclamé la gloire
   Ni les armes, ni l’orgue,
   Ni la prière aux agonisants. » 
Malheureusement, une erreur s’y est glissée. En effet, dans l’épitaphe originale 
de Louis Aragon, il n’était pas question d’ « armes » mais de « larmes ».
Rendons à l’auteur ce qui appartient à l’auteur.
Mais dans tous les cas, les générations qui ont connu les horreurs de la 
dernière guerre se retrouveront dans cette citation et elle donnera sûrement à 
réfléchir à tous ceux qui, en raison de leur âge, en auront été épargnés. 
Déplacement du monument aux morts:
Lors de la construction de 
la nouvelle école et du réaménagement de la place , le monument aux morts de 
Rosbruck a été déplacé à proximité du grand cèdre entre la mairie et l'église en 
2020. Une nouvelle plaque "Aux enfants de Rosbruck morts pour la Paix" y a été 
déposée à la place de la pierre centrale comportant le texte d’Aragon.

 
Le monument du jumelage:

La stèle de la paix a été posée le 4 juillet 1998 le long de la 
RD 603, sur la frontière qui délimite de façon immatérielle les communes de 
Rosbruck et de Naßweiler.
Ce monolithe de 6 mètres de haut pesant 7,5 tonnes symbolise le jumelage entre 
les deux communes paraphé le 4 juillet 1992 par M. Roger Guldner, Maire de 
Rosbruck, M. Hans Werner Franzen, Ortsvorsteher de Naßweiler et M. Walter Wewer, 
Maire de Grande-Rosselle. 
La stèle a été extraite de la carrière de Rotbach et taillée dans du grès des 
Vosges par l'artiste Bernard Pètry de Goetzenbruck. Elle est ajourée d'une 
colombe qui semble s'envoler vers un ciel serein et qui est elle-même surmontée 
de deux enfants représentant la jeunesse de nos deux pays, la France et 
l'Allemagne.  
Historique du Jumelage :
 ICI
  
Maquette de la stèle:

Le 5 juillet, à l'occasion des festivités du cinquième 
anniversaire du jumelage, la maquette du monument fut présentée à l'assistance 
par les maires des communes jumelées. 
Ce jour là, la première pierre de la future stèle fut également posée 
symboliquement.
 
Article paru dans le RL  10 février 2016

La grotte de Lourdes:

La première église se 
situait à l’emplacement du distributeur de billets de banque du Crédit Mutuel 
et, lorsqu’on s’aperçut que ce lieu de culte devenait trop petit pour un 
village, il fut décidé d’en construire une nouvelle qui soit digne des paroisses 
de Rosbruck et de Morsbach et c’est en face du cimetière, qu’il a été décidé de 
l’implanter. 
Celui qui fut à 
l’initiative de ce projet de reconstruction, dessiné par l’architecte 
sarregueminois Charles Desgranges, n’était autre que Monsieur l’Abbé Georges 
Wilt. 
Cette église 
néo-gothique fut consacrée le 18 octobre 1869. 
Elle résista 
tant bien que mal aux conflits de la seconde moitié du 19ème siècle 
et du début du 20ème siècle. Malheureusement, les batailles de la 
seconde guerre mondiale eurent en partie raison de cet édifice majestueux. 
Seulement en partie, car comme on peut le constater sur les photos de la plaque 
commémorative, l’église fut certes bien endommagée par les combats qui firent 
rage dans et autour du village, mais sa réhabilitation partielle en 1947-1948 a 
permis de la maintenir jusqu’en 1960. En 1951, des jeunes paroissiens bénévoles 
érigèrent une réplique de la Grotte de Lourdes  à côté de l’église.

Pendant les travaux de 
rénovation, une église provisoire, la troisième donc, fut installée rue de la 
Gare, l’actuelle rue des Jardins.
Pour la petite 
histoire, ce sont les enfants de chœur qui, lors de leurs journées de Mission, 
se construisirent une petite grotte dans la cour de l’ancienne école, l’actuel 
parc de la maternelle qui se trouve juste en face. Et le soir, à la tombée de la 
nuit, ils y allumèrent des bougies. Ils firent part à Monsieur Hanne, le curé de 
l’époque, de leur idée de réaliser une réplique plus imposante de la Grotte de 
Lourdes. Mais comme le terrain de la cour de l’école n’était pas disponible, 
l’abbé Hanne proposa aux enfants de chœur de la réaliser à côté de l’église. Ce 
qui fut entrepris sous la conduite professionnelle de Monsieur Louis Houllé.
Cette église 
fut détruite par les pelleteuses vers la fin de l’année 1966 début 1967.
Sur les 
conseils professionnels avisés de M. Pascal Flaus qui, il faut le rappeler, est 
archiviste de Saint-Avold et surtout enfant de Rosbruck, le Conseil Municipal a 
choisi de nommer cette place « Place Georges Wilt » en mémoire à ce curé 
bâtisseur. C’est un hommage que la commune de Rosbruck tient à rendre à cette 
personnalité marquante de son histoire, à celui qui fut curé de la paroisse de 
Rosbruck et de son annexe Morsbach de 1841 à 1887, c’est à dire pendant 46 
années.

 
 La tombe des Uhlans:
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(Photo Pascal Flaus 
1989)                                                                                     
(Photo mairie octobre 2017)
La tombe a été restaurée en juin 2017 par l'association 
« Reservistenkameradschaft » de 
Püttlingen (RFA). 
Une 
nouvelle croix, identique à celle d'origine, ainsi qu'une plaque commémorative 
en marbre complètent le monument depuis octobre 2017.
 
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La plaque commémorative posée le 27 octobre 2017 par l'association « Reservistenkameradschaft » de 
Püttlingen (RFA). 
L’escarmouche de Rosbruck le 7 août 
1870
 Le 6 août 1870, le 
général Frossard et son état-major quittèrent Forbach pour se replier sur 
Sarreguemines. Il en fut de même de la division Metmann. Pendant ce temps, le 12ème 
régiment de dragons se repliait de nuit à Morsbach, pour y rejoindre la brigade 
de dragons Juniac. Un groupe d’une vingtaine de dragons de ces deux escadrons 
ayant à leur tête le sergent Giraud prit position à Rosbruck. Des soldats 
montèrent dans le clocher de la nouvelle église d’où ils pouvaient observer 
toute la vallée de la Rosselle et la route d’Emmersweiler. A l’aube du dimanche 
7 août 1870, la première section de la 6éme division d’Uhlans de Hanovre sous le 
commandement du lieutenant von Steinhagen et des éléments du 5ème escadron du 1er 
régiment brandebourgeois d’Uhlans, prirent la route de Forbach à Merlebach. Leur 
objectif était d’indiquer à l’état-major les positions françaises. Un accrochage 
sérieux eut lieu à Rosbruck au lieu-dit Hochfels où six cavaliers Uhlans 
furent abattus. Leurs corps furent enterrés non loin du lieu  de l’engagement. 
En septembre 1889, le préfet de la Lorraine proposait en vain au sous-préfet 
de Forbach ou Kreisdirector, le déplacement des corps de ces militaires 
vers une sépulture collective au mémorial allemand de la guerre de 1870, au 
cimetière de Forbach. Une tombe fut réaménagée en 1904 sur le bas-coté de la 
route nationale reliant Morsbach à Rosbruck à droite du premier virage. Elle fut 
prise en charge par l’association des Anciens Combattants de Rosbruck qui y 
organisait une commémoration annuelle. Cette tombe subit de nombreuses 
transformations.
Le monument fut déplacé lors de la construction en 1953 du nouveau pont 
au-dessus de la voie de chemin de fer et lors de la rectification de la RN3 que 
cette tombe gênait. Comme la commune de Rosbruck en avait malheureusement refusé 
le transfert dans son cimetière communal en 1952, la Direction de l’Equipement 
le fit déplacer après le pont de l’autoroute vers Cocheren. Le monument fut 
restauré une dernière fois par la commune en 1992. Les soldats reposent de nos 
jours au cimetière militaire de l’Ehrental de Sarrebruck.
La tombe a été restaurée par l’association « Reservistenkameradschaft » de 
Püttlingen (RFA) en juin 2017. Une nouvelle croix, identique à la celle 
d’origine, fut réinstallée en octobre 2017 par l'association.